samedi 5 juillet 2008

J'ai écouté pour vous : Here we stand, The Fratellis.

Les Fratellis n'en sont pas à leur premier coup d'essai. Vous avez sûrement déja entendu Flathead dans une publicité pour Apple, entre deux épisodes de votre série préférée, ou fredonné Chelsea Dagger dans l'un ou l'autre Starbucks outre-manche. Leur premier album a fait son petit bonhomme de chemin, marquant la nouvelle scène britannique à la manière de Art Brut, Franz Ferdinand ou encore The Long Blondes.

Alors que je venais d'acheter Here We stand, je me presse de l'écouter, en feuilletant le dernier Rock & Folk. Après quelques pages consacrées à MGMT, Kiss et compagnie, je tombe sur la critique de cet album, justement. Et, alors que je m'attendais à quelque chose d'assez positif, il est évident que M. Chapus prend un malin plaisir à démolir ces jeunes garçons. Stupéfaite qu'il définisse les Kooks comme fades, et use de termes tels que "Libertines Canada Dry", je décide d'écouter l'album jusqu'au bout avant d'écrire un mail à ce journaliste, pour lui conseiller de se recycler comme chroniqueur chez Voici avant qu'il ne soit trop tard.

Mon avis ? Un album comme la caresse du savon sur une peau de bébé. Des chansons qui nous restent dans la tête, quelque chose d'agréable, parfait quand on cherche à écouter un simple album aux sonorités pop rock (non, ce n'est pas une insulte). En conclusion, ce deuxième opus, bien qu'il ne casse pas des briques, nous réserve de belles surprises, quasi toutes au début de l'album (My friend John, Shameless, Look Out Sunshine! et Stragglers Moon).



Myspace.

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