samedi 9 août 2008

Pas la.

PARTIE A LONDRES JUSQU'AU 26 AOUT.


Buy me a boat, I want to sail in your tears baby.

mercredi 23 juillet 2008

DJ Goodnews.

Il était grand temps de parler d’une de mes plus belles découvertes myspace.

Ils ont tous 21 ans, et s'ils disent aimer la pop, nul doute que c’est plus complexe que ça, que leurs influences sont très diversifiées. Et que du bon.
Ce qui fait l'aspet novateur de Mungo Park United, c’est sans doute leur éclectisme culturel. Pierre, Fred et Quentin viennent de trois pays différents, soit trois histoires à raconter, mais c’est dans la capitale française qu’ils ont fait connaissance.
Ils trouvent flatteur le fait d’être comparés à The Go! Team et ont assez confiance en eux pour qualifier leurs nouvelles chansons de mou du cul -mais ils en sont fiers quand même, admettre qu’ils sont une bande de branleurs et avouer que leurs anciennes compositions (pourtant les meilleures !...) doivent être remixées. Que dire, sinon que certains devraient en prendre de la graine ?!

Ils font de la musique parce qu’ils aiment ça, et on sent derrière chaque riff une grande complicité. Mungo Park, je garde un œil dessus. Parce que leurs chansons me font un bien fou.


Myspace
CQFD

dimanche 13 juillet 2008

Bébés rockeurs.

The Up, révélation.

Ce groupe ne nous propose qu’un avant goût : un quatuor en noir et blanc, un nom sympa en référence à la pépite qu’est Up the Bracket, mais surtout, surtout, deux compositions tellement géniales qu’on se demande à la première écoute s’il ne s’agit pas de simples reprises. Très énergique, accrocheur, l’une rappelant les Klaxons, l’autre étant plus dans l’esprit Artic Monkeys. Bien. Très bien, même.

Myspace.


Body Snatchers, supposition.

Deux garçons influencés par l’époque Dylan, les Libertines et les petits protégés d’Andy Wharol, berçant nos journées d’été avec un melting pop d’anglais, de français, de reprises et de compositions qui leurs sont propres, qui racontent leur histoire et qui nous procurent des frissons. Difficile pour moi d’être objective étant donné que je connais bien l’un d’eux, mais vu le temps passé sur myspace à écouter leurs chansons, ils doivent bien avoir quelque chose.

Bientôt à Tournai, à l’occasion du zoom festival.

Myspace.


Quand on voit la réaction du chanteur face à la critique, on se dit que c'est peut-être une bonne chose que les Berliners tirent leur révérence. J'ai osé être franche avec une voix qui n'était pas à mon goût, et pour en avoir discuté avec d'autres qui les avaient vu en live également, je sais que mon avis était loin d'être isolé. Ma seule erreur a été d'écrire quelques lignes sur un groupe que j'apprécie.
Un peu caricatural ? Ca va, on s'en doute que vous écoutez autre chose que les Rakes, mais perso je ne demande qu'a les deviner à travers vos chansons. Ou mieux. Inovez.
Un peu trop critique ? Un peu. Mais, dixit Rouliane, c'est pas sur Rock'n'Folk qu'on voit ce petit article, ce blog n'est pas hyper fréquenté, elle vous tue pas une réputation non plus.
Ne reste que quelque insultes d'un mec qui a vu son égo froissé, parce que pas assez mature pour réagir autrement. Alors, comme il dit si bien : suce tu parlera moins.

samedi 5 juillet 2008

J'ai écouté pour vous : Here we stand, The Fratellis.

Les Fratellis n'en sont pas à leur premier coup d'essai. Vous avez sûrement déja entendu Flathead dans une publicité pour Apple, entre deux épisodes de votre série préférée, ou fredonné Chelsea Dagger dans l'un ou l'autre Starbucks outre-manche. Leur premier album a fait son petit bonhomme de chemin, marquant la nouvelle scène britannique à la manière de Art Brut, Franz Ferdinand ou encore The Long Blondes.

Alors que je venais d'acheter Here We stand, je me presse de l'écouter, en feuilletant le dernier Rock & Folk. Après quelques pages consacrées à MGMT, Kiss et compagnie, je tombe sur la critique de cet album, justement. Et, alors que je m'attendais à quelque chose d'assez positif, il est évident que M. Chapus prend un malin plaisir à démolir ces jeunes garçons. Stupéfaite qu'il définisse les Kooks comme fades, et use de termes tels que "Libertines Canada Dry", je décide d'écouter l'album jusqu'au bout avant d'écrire un mail à ce journaliste, pour lui conseiller de se recycler comme chroniqueur chez Voici avant qu'il ne soit trop tard.

Mon avis ? Un album comme la caresse du savon sur une peau de bébé. Des chansons qui nous restent dans la tête, quelque chose d'agréable, parfait quand on cherche à écouter un simple album aux sonorités pop rock (non, ce n'est pas une insulte). En conclusion, ce deuxième opus, bien qu'il ne casse pas des briques, nous réserve de belles surprises, quasi toutes au début de l'album (My friend John, Shameless, Look Out Sunshine! et Stragglers Moon).



Myspace.

Vous n'en croirez pas vos oreilles.

Playlist coup de coeur du mois de Juillet.

7. Black and white eyes – Syd matters.

C’est le genre de chanson qui fait que des frissons me parcourent l’échinent. Le jeu des sonorités, mené par les instruments, est tout aussi envoûtant que la voix du chanteur, que les paroles fabuleuses qu’il partage avec nous.

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6. The Shins - Turn on me.

Quand je suis amoureuse, je ne peux m’en empêcher, mais j’ai un perpétuel stupide sourire sur mon visage. Et tout le monde y va de son petit commentaire. C’est un peu la même chose avec cette chanson. Elle me rend vraiment heureuse, sans qu’il y ait de raison à cela –et après une chanson de Syd Matters, c’est plus que nécessaire pour éviter de se tirer une balle dans la tête. Cette chanson me remue vraiment les tripes. J’ai presque envie d’embrasser ces mecs.


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5. Puggy – Out of Hand.

Vous n’êtes pas les seules à tenter d’éviter les dragueurs inopportuns. Ces trois jolis – et très sympathiques ! – garçons originaires de trois pays différents également. Ils s’appellent Puggy, ils chantent en anglais, et résument en quelques phrases –« I don’t want to know your name », « I don’t want to hear your jokes », etc. –ce que nous pensons souvent tout bas. A découvrir, à écouter, et à réécouter encore et encore.


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4. Kubb – Wicked Soul.

Si tout le monde connaît ce morceau depuis plus de deux ans, je ne m’en lasse personnellement pas. Une voix incroyablement sexuelle, lancinante juste comme il faut, un rythme qui nous reste dans la tête et des paroles suggestives au possible.

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3. The Pogues – Sally McLennane

C’est la musique qui a bercé mon enfance, synonyme de voyages, de rires complices avec mes parents et de rencontres avec des personnes que j’ai toutes oubliées. C’est le croisement entre le punk Joe Strummerien et la musique celtique de Riverdance. Eux seul on réussi cette symbiose, et Jim Fearnley est probablement l’unique personne à qui j’accorderai un accordéon quand je serai le maître du monde.

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2. Babyshambles – Revelations

Les Babyshambles étant mon groupe préféré, ce n’est pas forcément très objectif, mais ce morceau est une pure merveille. Mêlant le génie Dohertien à un refrain rap-reggæ d’un dénommé Purple, c’est l’occasion de découvrir que Peter Doherty n’est pas qu’une cible préféré des tabloïd, comme vous le pensiez jusqu’alors, mais un artiste très talentueux.

Ecouter.

1. Sporto Kantès - Whistle

Ce groupe là, j’avoue ne jamais en avoir entendu parler, alors qu’ils sont quand même là depuis dix ans, et qu’ils sortent leur troisième album. Mais lorsque j’ai entendu Whistle, premier morceau de l’Indetendance, une chanson qu’il me serait simplement impossible de décrire, j’ai dû me faire violence pour ne pas me mettre à danser dans la Fnac de Lille. Mais le fait est que je me suis rattrapée chez moi. Cela ne plaira pas certes à tout le monde, mais si vous avez aimé les morceaux que je viens de vous proposer, cela ne devrait pas poser de problèmes.

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mercredi 18 juin 2008

The Vogues ne sont plus, Vive the vogues

The Vogues, c'était (avant) quatre américains des années 60 qu'on écoutait sur vinyles. Ils semblent faire partie de ces milliers de groupe que tout le monde a oublié, hormis wikipédia et deux trois glandus sur youtube.

Les nouveaux Vogues, eux, sont nés de rencontres fortuites dans des salles de concert. Ce groupe est composé de cinq membres aimant le foot, les Kinks et les chaussures pointues, partageant la même passion pour le rock aux sonorités résolument pop anglo saxonne.



Les vidéos du groupe semblent vouloir vendre leurs performances en live. Un chanteur à mèche et au blouson de cuir (ben tiens...), pas mal de lumières, une jolie batterie et des T-shirts à leur nom. Rien de très original, en somme.

S'ils se disent influencés par des groupes comme les Beatles, les Libertines, Blur ou Oasis, force est de constater qu'on imagine sans peine la belle Debbie Harry composer une chanson comme Behind the Bus -la fin de la chanson étant clairement teintée de new wave.

Toutefois, leurs chansons sont agréables à l'oreille dès la première écoute, et le restent. Du rythme, une voix sympa et un public probablement satisfait. Alors The Vogues ? Pourquoi pas. Dommage qu'il leur manque ce petit côté anglophone qu'ils semblent revendiquer -et pas la peine d'attendre, c'est un truc qu'on a ou qu'on a pas.